Responsable scientifique
Clémence Schantz est sociologue et sage-femme, chargée de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Ses recherches portent sur la santé maternelle à travers la biomédicalisation de l’accouchement dans différents contextes (Cambodge, Mali, Bénin, France), sur les revendications des femmes (notamment à travers le concept de « violences obstétricales ») et sur les alternatives proposées (maisons de naissances et projets d’accouchements « humanisés »). Plus récemment, ses recherches portent sur les cancers (vaccination anti-HPV et cancers du sein) en Afrique de l’Ouest (Bénin, Mali) et dans les territoires d’Outre-Mer (île de la Réunion). Elle porte actuellement le projet SENOVIE « Mobilités thérapeutiques et cancers du sein : expériences et vécus de femmes africaines » financé par l’ICM (2021–2023).
Équipe de recherche
Dr ABOUBAKAR Moufalilou est un médecin des Armées. De 2003 à 2006, il a été le médecin-chef du centre médical de la garnison de Parakou au Bénin. En 2006, il a été le médecin du contingent béninois de la première Mission de l’Organisation des Nations Unies au Congo (MONUC1). Titulaire d’un Certificat d’Etudes Spécialisées en Gynécologie, il est actuellement chef du service de maternité de l’Hôpital d’Instruction des Armées-Centre Hospitalier Universitaire (HIA-CHU) de Cotonou. Il est également praticien hospitalo-universitaire à la Clinique Universitaire de Gynécologie-Obstétrique (CUGO) du Centre National Hospitalier Universitaire Hubert K. Maga (CNHU-HKM) et enseignant en Gynécologie-obstétrique à la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) de Cotonou. Il est le secrétaire général du Collège National des Gynécologues-Obstétriciens du Bénin (CNGOB). Il est auteur de plusieurs articles dans le domaine de la Gynécologie-obstétrique.
Myriam Baron est professeur de géographie et responsable du master Territoires, Villes et Santé (EUR Live) à l’Université Paris Est Créteil. Une partie de ses travaux de recherche récents portent sur les façons que les professionnels de santé ont de s’organiser, les pratiques et les perceptions des étudiants pendant la crise sanitaire, les conséquence de cette dernière sur les trajectoires des étudiants et les manières dont on peut en rendre compte graphiquement et cartographiquement. Par ailleurs, elle a travaillé sur les caractéristiques du système universitaire français, les dynamiques qui l’ont traversé au cours des 50 dernières années, les mobilités étudiantes et leurs rapports aux territoires.
Emmanuel Bonnet est directeur de recherche à l’IRD, il est spécialiste des questions de santé publique en Afrique et géographe de la santé. Il est actuellement membre de l’UMR PRODIG. Il est titulaire d’un doctorat en géographie, géomatique et systèmes d’informations de l’Université du Havre. Ses travaux portent sur les questions de vulnérabilité des populations face aux risques sanitaires. Ses travaux ont d’abord porté sur les villes européennes et depuis 15 ans sur les villes africaines. Il a dirigé plusieurs programmes de recherche sur les questions de transport, de santé et de vulnérabilité des populations, et de systèmes d’information.
Fanny Chabrol a obtenu son doctorat en sciences sociales (sociologie) à l’EHESS en 2012 et elle est aujourd’hui chargée de recherche à l’IRD, affectée au Ceped depuis 2017. Ses recherches portent sur les infrastructures de santé en Afrique et les hôpitaux publics, en particulier les projets de réforme et de rénovation pour accroitre les services médicaux et la qualité des soins. Elle s’intéresse aux diverses formes d’intervention et aux acteurs globaux qui se rencontrent dans les hôpitaux y compris autour de projets futurs.
Twitter : @FannyChabrol
Abdourahmane Coulibaly est enseignant – chercheur à la Faculté de Médecine et d’Odonto – stomatologie du Mali depuis 2011. Il est chercheur titulaire de l’IRL 3189 « Environnement, Santé, Sociétés (USTTB – Bamako, UCAD- Dakar, CNRST Ouagadougou, CNRS – France). Les sujets de recherche qui l’intéressent concernent entre autres les pratiques de fécondité en Afrique, les relations de soins dans les services de pédiatrie, le genre et la santé communautaire, la résilience des hôpitaux, le Financement basé sur les résultats. M. Coulibaly a piloté plusieurs programmes de recherche en qualité de chercheur sénior.
Annabel Desgrées du Loû est directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), membre du Centre Population et Développement à Paris (CEPED, UMR IRD-Université Paris Descartes, Inserm). Elle mène actuellement des recherches sur la place de l’empowerment et l’amélioration du pouvoir d’agir dans l’accès à la santé chez les immigrés en France. Elle est membre du conseil scientifique de l’IRD et du Comité Consultatif National d’Ethique en France.
Gaëtan Des Guetz est professeur de cancérologie et chef de service à l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis. Il a été auparavant praticien hospitalier plus de 12 ans à l’hôpital Avicenne à Bobigny où il s’était impliqué particulièrement en oncologie digestive et aussi dans des thématiques de cancers chez le sujet âgé. Il avait développé des travaux de meta-analyses dans le but de mieux évaluer les stratégies thérapeutiques optimales en oncologie. Depuis 2016 en tant que médecin dans un hôpital général à Saint-Denis avec une activité senologique et gynécologique importante il s’est orienté dans le traitement des femmes atteintes de cancers. Ce territoire est marqué par une précarité et une diversité culturelle importante. Ceci rend l’activité oncologique majeure dans le but de réinsérer des patientes ayant souvent une maladie évolutive entrant dans leur parcours de vie complexe.
Il est donc logique de s’impliquer dans des programmes de recherche en santé publique, étant d’ailleurs chercheur associé au LEPS, Laboratoire Éducations et Promotion de la Santé, UR 3412, Université Sorbonne Paris Nord.
Anne Gosselin, démographe, est chargée de recherche à l’Ined (Institut National d’Etudes Démographiques), dans l’unité Mortalité, Santé, Épidémiologie. Ses travaux portent principalement sur la santé des immigrés : elle s’intéresse en particulier aux inégalités sociales de santé et à l’articulation entre trajectoires de vie et trajectoires de santé dans les domaines du VIH/sida (Projet ANRS-Parcours), du cancer, du Covid-19, et développe des projets de recherche participatifs et communautaires (Projet ANRS Makasi). Elle est fellow de l’Institut Convergences Migrations/CNRS et chercheure associée au Centre Population et Développement (CEPED, Université de Paris, IRD, ERL Inserm).
Kadiatou Kanté est membre fondatrice de l’association « Les Combattantes du cancer » qui lutte contre les cancers du sein et du col au Mali. A travers son histoire personnelle, elle a décidé de s’engager dans la sensibilisation et le dépistage des cancers du sein au niveau de toutes les couches sociales afin de faire régresser cette maladie. En 2021, elle a contribué à la création de la Ligue Malienne de lutte contre le Cancer (LIMCA) qui regroupe les associations qui œuvrent dans la lutte contre les cancers. Elle travaille en étroite collaboration avec des ONGs comme MSF France ou PSI Mali lors de séances de dépistage et de sensibilisation.
Joseph Larmarange est démographe à l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement), rattaché au Ceped (Centre Population & Développement, Université de Paris, IRD, Inserm). Depuis 15 ans, il a travaillé principalement sur le VIH en Afrique de l’Ouest et australe et, plus spécifiquement, sur le dépistage et la mise en œuvre des nouvelles stratégies de prévention, en population générale et auprès des populations clés.
Actuellement, il est l’investigateur principal du projet ANRS 12381 PRINCESSE qui implémente des cliniques mobiles de santé sexuelle (incluant PrEP et prise en charge de l’hépatite B et du VIH) à destination des travailleuses du sexe en Côte d’Ivoire. Il est également le responsable scientifique du projet ATLAS financé par Unitaid et visant à promouvoir et distribuer l’autodépistage du VIH en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal.
Joseph Larmarange co-préside le comité scientifique sectoriel « Santé publique et sciences humaines et sociales » de l’ANRS.
Dolorès Pourette est anthropologue de la santé à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et membre de l’UMR Ceped (IRD, Université de Paris, INSERM).
Ses recherches portent principalement sur les questions de santé et de migration (VIH, hépatite B) et sur la santé des femmes (cancers féminins, santé reproductive). Elle a également travaillé sur les violences de genre. Elle mène ses recherches dans l’océan Indien (Madagascar, La Réunion), en Afrique de l’ouest et en France. Dernier ouvrage : Pourette D., Mattern C., et al. (eds), Femmes, enfants et santé à Madagascar. Approches anthropologiques comparées (2018, L’Harmattan).
Léa Prost est maîtresse de conférences en Géographie de la santé au sein de l’UFR Lettres Langues et Sciences Humaines à l’Université Paris-Est Créteil. Elle est rattachée au Lab’URBA et également chercheure associée aux GISCOP84 et GISCOP93.
Ses travaux de recherche portent sur la dimension spatio-temporelle des risques d’exposition cancérogène. Dans ce cadre, elle s’intéresse plus particulièrement à la mise en regard, d’une part, des trajectoires individuelles de patient.e.s avec un diagnostic de cancer, et d’autre, des trajectoires des territoires dans lesquelles elles s’inscrivent. Ses travaux ont, jusqu’alors, concerné des terrains localisés en France métropolitaine, et plus particulièrement en Seine-Saint-Denis et en vallée du Rhône.
![](https://www.icmigrations.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/03/Valery-Ridde-150x150.jpg)
Après des études supérieurs en socio-anthropologie et plusieurs années au sein d’ONG humanitaires et de développement, elle met à profit sa connaissance des milieux de pratique et de recherche afin d’améliorer l’efficacité des politiques et pratiques des acteurs du développement et de l’humanitaire, en Afrique de l’Ouest. Installée au Mali depuis de nombreuses années, elle a de solides connaissances sur les acteurs, le fonctionnement du système de santé et les grands enjeux de santé publique au Mali. Elle collabore régulièrement avec les différents acteurs de la santé, au niveau de l’Etat et de ses partenaires, des cadres de santé, des soignant et de la société civile. Elle intervient également auprès d’ONG, d’institutions nationales et internationales et d’acteurs de la recherche pour développer ou appuyer des projets de recherche partenariale et pour accompagner leur processus de transfert de connaissances.
Priscille Sauvegrain est sage-femme, maître de conférences HDR pour le département de maïeutique de Sorbonne Université et clinicienne à la maternité de la Pitié-Salpêtrière. Ses recherches en santé publique sont conduites au sein de l’équipe EPOPé (épidémiologie périnatale, obstétricale et pédiatrique, UMR 1153) de l’Inserm. Basées sur des approches sociologiques qualitatives, elles portent principalement sur la santé maternelle des femmes immigrées en France et la qualité des soins qui leur sont dispensés. Chercheure fellow de l’axe Health de l’ICM, elle est également membre du Conseil scientifique de Santé publique France et du Haut comité à l’égalité femmes-hommes.
Luis Teixeira est oncologue médical, professeur des universités et praticien hospitalier (PU-PH). Il est chef de service du Service de Sénologie (ex Centre des Maladies du Sein) de l’hôpital Saint-Louis, 1er centre de l’AP HP dans la prise en charge des pathologies mammaires. Il mène une activité de recherche translationnelle au sein de l’équipe 6 « Physiopathologie des cancers du sein » de l’unité U976 à l’Institut de recherche Saint-Louis, Université Paris Cité. Il est par ailleurs responsable de la recherche clinique du Service de Sénologie.
Bakary Abou Traoré est gynécologue obstétricien au Centre de Santé de Référence de la Commune 2 (CSRefCom2) de Bamako. Il est également chargé de recherche au CNRST (Centre National de Recherche Scientifique et Technologique) de Bamako. Il mène des recherches sur la grossesse, l’accouchement et les cancers dits féminins (cancers du col de l’utérus et cancers du sein) au Mali. Il a fait sa spécialisation de gynécologie obstétrique à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso et avait obtenu son diplôme de de gynécologue obstétricien en 2008 à la faculté des sciences de la santé de Ouagadougou au Burkina Faso.
Stagiaires
Marie Bottin, étudiante en Master 2 de géographie à l’UPEC, Parcours Territoires, Villes, Santé, effectue un stage de 6 mois au sein du projet SENOVIE. Elle a obtenu une bourse de l’école universitaire de recherche (EUR) « LIVE : trajectoires et vulnérabilité en santé » pour sa recherche qu’elle mènera au Bénin.
Louise Ludet, étudiante en Master 2 à l’EHESP effectuera un stage de 6 mois sur l’accès aux soins pour les femmes immigrées atteintes d’un cancer du sein au sein de l’équipe SENOVIE.