L’Institut Convergences Migrations est partenaire d’une journée d’étude : « Penser la Palestine à travers les sciences sociales », organisée par l’Université Paris-Cité (Atrium Humanités et Sciences Sociales), et également en partenariat avec l’Institut Français du Proche-Orient (IFPO).
Coordonnée par de jeunes chercheur·es, doctorant·es et post-doctorant·es, spécialistes de la région, dont les affiliées à l’IC Migrations, Hala Abou Zaki, Mariangela Gasparotto et Louise Virole, cette journée d’étude aura lieu le 17 juin prochain.
Lundi 17 juin 2024
9h-18h
Campus St Germain, Amphi Giroud, 3e étage du Bât. central
45 rue des Saints-Pères, Paris 6e
Lien d’inscription (obligatoire)
Depuis plusieurs mois, la bande de Gaza est de nouveau au centre de l’actualité. Alors que la Cour internationale de Justice reconnaît qu’il existe un risque réel et imminent qu’un préjudice irréparable – à travers le crime de génocide – soit réalisé contre les Palestinien·nes de Gaza, l’État israélien massacre des dizaines de milliers de civil·es palestinien·nes, bombarde des villes entières, détruit infrastructures et écosystèmes, entrave l’acheminement de l’aide humanitaire et accélère la colonisation dans le reste des territoires occupés. Il invoque comme justification les attaques meurtrières du Hamas du 7 octobre 2023 au cours desquelles 1 200 Israélien·nes ont été tué·es et 240 pris·es en otage.
Cette catastrophe a des conséquences sur la totalité des habitant·es de la Palestine historique – non seulement dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et au sein de l’État d’Israël – mais aussi dans les camps de réfugié·es palestinien·nes de la région. Les destructions multiples qui se produisent sous nos yeux rappellent les conditions sociales de la précarité des vies palestiniennes. Les rebondissements internationaux, eux, font apparaître la nécessité d’analyses interdisciplinaires et approfondies, se basant sur des sources multiples, s’appuyant sur des terrains de recherche de longue durée et allant au-delà des attaques en cours.
Cette journée d’étude a pour but de répondre à ces constats. Elle réunit des chercheur·es, juristes, historien·nes, sociologues, anthropologues, et psychiatre, qui interviendront sur trois axes majeurs : la réflexion sur les conséquences juridiques, économiques, mentales et sociales de la colonisation et de l’occupation israéliennes ; le statut,les géographies et les formes d’organisation des réfugié·es palestinien·nes, ainsi que le rôle de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient (UNRWA) ; les productions intellectuelles, culturelles et artistiques en Palestine.
Retrouvez le programme de la journée ci-dessous ou en cliquant sur ce lien :
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