« Dans la migration, il y a un devenir étranger dans la situation d’absence » observe Constance De Gourcy, Radio Zinzine Aix, 7 avr. 2022

Lors de son inter­ven­tion dans l’émis­sion n°93 de Mare Nostrum, sur Radio Zinzine Aix, la socio­logue et fellow de l’Ins­titut Conver­gence Migra­tions, Constance de Gourcy se penche sur le thème de l’ab­sence en mobi­lité et migration.

Inscrite dans le champ des études sur la mobi­lité et la migra­tion, la notion d’ab­sence contribue à la compré­hen­sion du trans­na­tio­na­lisme. « L’absence est un révé­la­teur des réseaux d’attache, des réseaux de proxi­mité qui montrent bien qu’on existe rela­tion­nel­le­ment » explique Constance de Gourcy. En dépla­ce­ment, les migrants main­tiennent avec plus ou moins d’intensité, des liens entre le pays de rési­dence et le pays d’origine. Malgré les tech­no­lo­gies qui faci­litent le main­tien du lien, celui ou celle qui part ne partage pas tout de ses inquié­tudes ou de ses diffi­cultés. « Il y a un devenir étranger dans l’ab­sence et une distan­cia­tion avec la famille d’origine.”

Écoutez l’intégralité de son intervention :