Comment parle-t-on des migrations ? Quels sont les mots adaptés pour décrire la situation des personnes fuyant l’Ukraine et d’autres pays en ce moment ? Dans un article pour le site de la RTBF dédié à la question, notre fellow Marie Veniard, maîtresse de conférences en sciences du langage au laboratoire EDA à l’Université de Paris a été interrogée. Elle met en lumière la complexité de la situation migratoire qui rend le choix du bon terme très difficile : « Le mot « exilé » est celui choisi notamment par des collectifs militants pour échapper à la dichotomie entre réfugié et migrant » explique-t-elle.
« Le mot migrant, aujourd’hui décrédibilisé, a été utilisé au départ pour échapper à des mots comme clandestin…eux-mêmes décrédibilisés […] Les mots se chargent du discours qui sont tenus avec eux. Et au bout d’un moment, ils sont abandonnés. » poursuit-elle.
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