Membres fondateurs
Diplômée de l’université de Provence où elle a soutenu une thèse de doctorat portant sur “La gestion de la différence en grande Bretagne et en France : discours et pratique. L’exemple de l’éducation multiculturelle”. Nada Afiouni est depuis 2002 Maîtresse de Conférences à l’Université du Havre, faculté des Affaires Internationales. Elle est chercheure au GRIC Groupe de Recherche Identités et Cultures où elle a animé pendant 8 ans l’axe Héritage, Métissage et Diversité.
Ses recherches portent sur la gestion de la pluralité culturelle et religieuse en Grande-Bretagne et en France. Elles s’attachent plus particulièrement à l’analyse des interstices entre les discours nationaux et les pratiques ainsi que leurs traductions dans les politiques publiques. Ses derniers travaux portent sur les pratiques funéraires des minorités issues de l’immigration et les différentes manières dont les minorités négocient et s’approprient les espaces des cimetières dans le cadre des législations funéraires nationales.
Thèmes de recherche : multiculturalisme, minorités ethniques et religieuses, discriminations, politiques publiques, éducation, législation funéraire.
Docteur en « Histoire et civilisations » de l’Institut universitaire européen de Florence (2010), Mathieu Grenet est maître de conférences en histoire moderne à l’INU Champollion d’Albi, chercheur au sein de l’UMR 5136 Framespa (Thématique 1, « Logiques du commun »), membre junior de l’Institut Universitaire de France (2019–2024) et directeur de la rédaction de la revue Diasporas. Circulations, migrations, histoire. Il est l’auteur de La Fabrique communautaire : les Grecs à Venise, Livourne et Marseille, 1770–1840 (Rome et Athènes, 2016), ainsi que de plusieurs articles sur les mobilités internationales, les contacts interculturels et les constructions identitaires en Méditerranée à l’époque moderne. Il a récemment été chargé de la coordination des chapitres portant sur l’histoire moderne pour un Atlas des migrations en Méditerranée, de l’Antiquité à nos jours (Arles, 2021). Il s’intéresse en particulier à la législation et aux pratiques funéraires des minorités confessionnelles (essentiellement musulmane et orthodoxe) en Europe méditerranéenne à l’époque moderne, ainsi qu’à la question du traitement de la mort parmi les communautés européennes en Méditerranée orientale (les « Échelles du Levant ») aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Thèmes de recherche : Migrations, Méditerranée moderne, communautés, cimetières, législation funéraire, droit de la succession, pratiques funéraires, imaginaires politiques
Linda Haapajärvi est chercheure en sociologie au Center for Research on Ethnic Relations and Nationalism (CEREN) à l’université de Helsinki, fellow à l’Institut Convergence Migrations et associée au Centre Maurice Halbwachs (CMH). Elle est la managing editor de la European Journal of Cultural and Political Sociology. À partir d’une enquête ethnographique au sein des maisons de quartiers installées dans les quartiers prioritaires de Paris et Helsinki, elle a travaillé sur le traitement des femmes migrantes par des dispositifs participatifs de l’action publique. Elle a confronté les finalités de « citoyennisation » poursuites par les travailleurs sociaux à l’appui de ces dispositifs aux façons des femmes mobilisées de les saisir afin d’ouvrir à l’analyse les dynamiques de citoyenneté que ces politiques produisent. À partir des données cette enquête, elle a aussi interrogé les frontières sociales et symboliques qui structurent les relations vicinales dans les quartiers ségrégués des capitales finlandaise et française. Ses recherches actuelles portent sur les pratiques funéraires des migrants et tout en particulier à la pratique du rapatriement du corps. Elles développent une réflexion sur les politiques d’appartenance (trans)nationale qui émergent dans les négociations de la « bonne » mort entre les familles endeuillées, les associations de migrants, les agents du secteur funéraire et les autorités publiques.
Linda Haapajärvi est fellow de l’Institut Convergences Migrations.
Carolina Kobelinsky est anthropologue, chargée de recherche au CNRS et membre du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative. Elle travaille actuellement sur le traitement matériel et symbolique des morts aux frontières sud de l’Europe. Elle co-dirige le programme MECMI : Morts en contexte de migration. Dans le cadre de MoCoMi, elle se propose d’explorer la façon dont la crise sanitaire et l’omniprésence de la mort en raison du Covid-19 a été vécue par des jeunes qui viennent d’arriver en Europe après la traversée de la Méditerranée et qui ont eu l’expérience de devoir laisser derrière eux des morts « sur la route ». Il s’agira d’interroger les liens éventuels établis par les interlocuteurs/trices entre ces différents décès ainsi que les contours que prend le rapport de ces jeunes à la mort en migration.
Carolina Kobelinsky est fellow de l’Institut Convergences Migrations.
Françoise Lestage est anthropologue, professeur à l’Université de Paris et membre du laboratoire URMIS (Unité de Recherche Migrations et Sociétés). Ses recherches se sont développées sur des terrains mexicains et ont questionné les relations entre l’Etat et ses émigrés dans les situations douloureuses pour les migrants et leurs familles, à savoir en cas de décès, maladie grave, disparition, enlèvement ou emprisonnement du migrant ou d’un membre de sa famille. La question de la mort en contexte migratoire a été considérée comme un outil permettant l’analyse de processus sociaux et politiques. Ses travaux actuels portent sur une comparaison de la gestion matérielle, administrative et politique des morts en/par migration dans les zones frontalières (Etats frontaliers du Mexique et frontière basse franco-italienne) et se réalisent dans le cadre du programme MECMI (Morts en contexte de migration) et POMISUD (Politiques migratoires et trajectoires de mobilités au Sud : perspectives africaines et latino-américaines post-crise sanitaire). Dans le cadre de MoCoMi, elle se propose d’explorer la façon dont la pandémie a pu impacter la représentation et la gestion des morts migrants dans les municipalités concernées de la région frontalière franco-italienne.
Françoise Lestage est l’auteur de 3 livres en nom propre, 3 codirections de livres collectifs, 6 directions de dossiers dont 5 en codirection, 62 articles dont 28 en revues à comité de lecture.
Anaïk Pian est maître de conférences HDR à l’Université de Strasbourg et co-responsable du master Interventions sociales, comparaisons européennes, migrations. Elle est fellow de l’Institut Convergences Migrations. Ses thèmes de recherche portent sur les migrations internationales, la santé, l’asile, l’interprétariat. Elle a récemment participé à l’ANR MIGSAN (Expériences de la santé et trajectoires de soin des primo-arrivants en France, coordonnée par A.C. Hoyez) et à l’ANR BABELS (Borders Analysis and Borders Ethnographies in Liminal Situations, coordonnée par M. Agier). Dans le cadre du programme MoCoMi, elle encadre les stages recherche de Victoria Brotto et Salomé Labé, et mène un terrain sur l’expérience de la crise sanitaire par les réfugiés syriens récemment arrivés dans la région Grand Est. Elle collabore pour ce faire avec Hala Trefi, interprète, également membre du programme MoCoMi. Elle a récemment publié « Senegalese Migrants in Morocco : Rethinking the Temporalities and Spatiality of Borders at Europe’s margins », Journal of Borderlands Studies, fev., 2021 p. 1–14, https://doi.org/10.1080/08865655.2021.1888146 et « L’interprétariat à la Cour nationale du droit d’asile : lorsque le récit est transporté par la parole d’un tiers », Terrain et Travaux, n°36/37, 2020.
Anaïk Pian est fellow de l’Institut Convergences Migrations.
Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky est Professeur des Universités en anthropologie de l’Asie du Sud à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), chercheur au Centre d’Etudes en Sciences Sociales des Mondes Africains, Américains et Asiatiques, CESSMA (UMR 245, IRD-Paris Diderot-Inalco) et psychologue clinicienne auprès de demandeurs d’asile depuis 2010 (Consultation de psycho traumatologie, Centre Régional du Psychotraumatisme Paris Nord CRPPN, hôpital Avicenne, Bobigny 93). Elle participe comme soignant au dispositif « familles endeuillées » du CRPPN mis en place depuis avril 2020 pour la prise en charge psychothérapeutique des personnes ayant perdu un proche du COVID. Outre ses ouvrages sur les bidonvilles en Inde et au Brésil, ses récents travaux portent sur le sujet psychique et politique dans les migrations et la santé mentale des demandeurs d’asile, comme Violence et récit. Dire, traduire transmettre le génocide et l’exil (direction), Paris, Editions Hermann, 2020 ; Traduire l’exil (co-coordination dossier) Plein Droit, Gisti, n°124, mars 2020 ; Subjectivités face à l’exil. Positions, réflexivités et Imaginaires des acteurs, numéro hors série Journal des Anthropologues 2018 (co-direction), La voix de ceux qui crient, rencontre avec des demandeurs d’asile, Paris, Albin Michel, 2018.
Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky est fellow de l’Institut Convergences Migrations.
Antoine Pécoud est professeur de sociologie à l’Université Sorbonne Paris Nord et chercheur associé au CERI/Sciences Po. Ses thèmes de recherche sont les politiques migratoires et la gouvernance des migrations, en particulier à l’échelle internationale. Avec Charles Heller, il a travaillé sur la manière dont les morts aux frontières sont décomptés, par la société civile et les organisations internationales, et sur les significations politiques de ces chiffres. Il a également dirigé un numéro de la revue American Behavioral Scientist sur la question des morts aux frontières, avec Marta Esperti. Son dernier livre est The International Organization for Migration. The New ‘UN Migration Agency’ in Critical Perspective (Palgrave, 2020, codirigé avec Martin Geiger).
Aïssatou Mbodj-Pouye est anthropologue, chargée de recherche CNRS, et membre de l’Institut des mondes africains (Campus Condorcet, Aubervilliers). Elle travaille sur la migration ouest-africaine en France à partir de deux perspectives. Initié à l’occasion d’un séjour de deux ans à Bamako, son premier chantier s’intéresse aux perspectives locales sur la migration depuis la région de Kayes au Mali à partir de sources diverses (archives personnelles, chansons, sources radiophoniques). D’autre part, suite à un long terrain ethnographique auprès d’habitants de foyers de travailleurs migrants en région parisienne, elle continue à explorer leurs formes d’attachement au quartier et à la ville dans le contexte de réformes qui les précarisent.
Aïssatou Mbodj-Pouye est fellow de l’Institut Convergences Migrations.
Filippo FURRI, anthropologue de formation, termine une thèse à l’université de Montréal sur la notion de ville refuge, et fait partie du réseau Migreurop qui s’occupe de l’analyse des politiques de l’UE sur la gestion de la migration. Actuellement, il participe aussi au programme de l’ICM LOCALACC sur l’accueil de migrants au niveau local et travaille sur les réseaux de villes solidaires.
Depuis 2013, il s’occupe également de personnes mortes ou disparues en migration, et faisait partie du programme Babels (EHESS) et du programme MECMI (morts en contexte de migration), avec une recherche sur la gestion des corps de migrants dans la ville de Catane en Sicile (avec Carolina Kobelinsky, 2018–2021), et une autre sur la frontière franco-italienne à Vintimille (avec Françoise Lestage, 2021).
Il a travaillé comme consultant pour l’organisation LAst Rights (rapport sur l’impact du COVID et l’urgence sanitaire sur les communautés migrantes). Aujourd’hui, il est consultant pour le CICR (Comité international de la Croix-Rouge), notamment pour des programmes tels que COUNTING DEAD, et en participant à des travaux comme celui du MIssing person Project. Il travaille comme expert sur la question de morts en migration pour des associations et ONG internationales (ex : co-auteur du guide Boats’ People en soutien aux familles à la recherches de proches disparus en migration, 2016–2018).
Partenaires
Victoria Brotto est étudiante en Master 2 en « Interventions Sociales, Comparaisons Européennes et Migrations » à la Faculté des Sciences Sociales de l’Université de Strasbourg. Elle est stagiaire au sein du programme « Morts, Covid et Migrations (MoCoMi) » de l’Institut Convergences et Migrations. Son terrain de recherche porte sur l’installation des réfugiés syriens dans la région Grand Est, notamment durant l’épidémie de la Covid-19. Journaliste depuis 2013, elle écrit sur les politiques internationales et les migrations, Victoria Brotto a travaillé au Brésil, en Angleterre et en Italie. En France où elle réside désormais, elle collabore avec différents médias brésiliens, comme TV Globo, Journal du Commerce et, plus récemment, MigraMundo.com.
Salomé Labe est étudiante en Master 2 de sociologie « Interventions Sociales, Comparaisons Européennes et Migrations » à l’Université de Strasbourg. Elle est également stagiaire au sein du programme de recherche Morts Covid en Migrations (MoCoMi) de l’Institut Convergences et Migrations. Son champ de recherche est celui de l’intégration des réfugiés syriens sur le marché du travail à Strasbourg, articulé avec celui de l’impact de la crise sanitaire sur l’insertion professionnelle. Elle s’intéresse aussi à la « sociologie visuelle » avec la réalisation d’un rapport sur l’intérêt d’une approche filmique et photographique des migrations lors d’un stage au sein du groupe de recherche Migréval.
Hala Ghannam Trefi est linguiste sémioticienne, formatrice, interprète et traductrice, diplômée de l’Université de Toulouse II et titulaire d’un doctorat en sciences du langage. Ses recherches et enseignements portent sur la question de la médiation et la communication interculturelle, l’interprétation et la traduction. Dans ses derniers travaux, elle s’intéresse aux pratiques des différents acteurs de terrain dans des contextes de migration et d’exil, et propose des formations dans l’objectif de favoriser les interactions entre cultures. Dans le cadre du programme MoCoMi, elle collabore en tant qu’interprète avec Anaïk Pian dans son étude sur l’expérience de la crise sanitaire, vécue par les réfugiés syriens récemment arrivés dans la région Grand Est. En outre, elle est l’auteure de l’article « Faire le récit d’asile : violence et médiation » de l’ouvrage collectif dirigé par Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsy Violence et récit (2020).
Victoria Lotz, née en 1997, est une psychologue clinicienne franco-allemande d’approche intégrative. Elle travaille au Centre Régional de Psychotraumatisme Paris Nord (CRPPN) en tant que responsable du dispositif de soutien pour les familles endeuillées de la Covid-19. Elle travaille également avec des adultes victimes d’évènements traumatiques, dont des réfugiés et migrants ayant subi des difficultés pré‑, péri- et post-migratoires. Le CRPPN fait partie du service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent, psychiatrie générale du Professeur Thierry Baubet à l’hôpital Avicenne. Ce service porte un intérêt particulier à la question de la culture dans la prise en charge psychologique.
Dans le cadre de la recherche MoCoMi, elle apporte son point de vue clinique à la question des difficultés que représentent les conditions de décès de la Covid-19 pour le processus de deuil. Cet axe de la recherche s’intéresse aux symptômes et au mal-être psychologique des personnes avec une histoire migratoire, ayant perdu un proche de la Covid-19, et qui se voient dépossédées des rites et cérémonies nécessaires pour faire ce travail de deuil.
Olivia Colo est psychologue clinicienne au Service des Maladies Infectieuses et Tropicales (SMIT) du Professeur YAZDANPANAH de l’hôpital Bichat-Claude Bernard à Paris depuis janvier 2018. Elle est spécialisée dans le psychotraumatisme et l’approche transculturelle. Avant de devenir psychologue, elle a travaillé comme journaliste et iconographe pendant dix-huit ans (2000–2018) en agence photo (L’Œil public), dans les services photos de l’hebdomadaire Marianne et du quotidien Le Monde, tout en travaillant comme auteure indépendante de documentaire. Elle a écrit un livre, Photojournalisme, à la croisée des chemins (Marval & CFD, Paris 2005) ; et co-réalisé avec Samuel Bollendorff trois webdocumentaires à thématiques sociales avec :The Big Issue : l’obésité est-elle une fatalité ? (France 5 /Honkytonk, 2009), Rapporteur de crise, (France 5 /Honkytonk, 2011) et Le grand incendie (France Télévisions/Honkytonk, 2013).
Après une maîtrise de sociologie à l’Université de Bamako, M’Baré Fofana a rejoint le projet NIMIK (New insights into migrations in Kayes /Nouvelles perspectives sur les migrations dans et depuis la région de Kayes), 2018–2020. Au sein de ce projet financé par l’IRD, il a étudié les dynamiques familiales et de genre dans la migration à partir des aspirations migratoires des jeunes de la région de Kayes. Début 2019, il a intégré le Master MISODE (Migration Société et Développement) de l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako, et dans lequel il a soutenu en 2021 son mémoire intitulé Les effets de la Covid-19 sur les mobilités dans la région de Kayes : Cas du village de Bafarara.
En parallèle, fin 2019, il a été sélectionné pour le projet de formation IDEAS (International Digital Exchange between Africa and Switzerland), projet qui met en relation des étudiant.e.s et des professeur.e.s des universités de Bâle, Bamako et Conakry (Guinée).
Depuis septembre 2021, M’Baré Fofana étudie à l’Université de Paris au sein du Master de Sciences sociales parcours MIRA (Migrations, racisme, altérités). Dans le cadre de son mémoire actuel, il travaille auprès des ressortissant.e.s malien.ne.s en région parisienne sur l’organisation des rapatriements de corps, et de gestion des morts, plus particulièrement en contexte Covid-19.
WAI QUAN CHIN Loïc, diplômé de Sorbonne Université Médecine Paris, est actuellement en formation en tant qu’interne du DES (Diplôme d’études spécialisées) de psychiatrie d’Île-de-France. Son histoire personnelle et son parcours professionnel l’ont amené à se former à la clinique transculturelle. Au sein du projet MoCoMi, il apporte son regard, du point de vue de la psychopathologie transculturelle. Il va également y articuler son travail de recherche pour sa thèse de médecine, portant sur la question du deuil complexe chez les populations migrantes qui n’ont pas pu réaliser les rites funéraires à cause de la crise du COVID.
Yavanna Araujjo est étudiante en Master 2 d’anthropologie « Santé, Migrations, Médiations » à la faculté d’anthropologie sociale, ethnologie de l’Université de Bordeaux. Elle a rejoint le programme de recherche Morts Covid en Migration (MoCoMi) en tant que stagiaire. Son terrain d’enquête se situe à Bayonne où elle cherche à comprendre comment les personnes en situation de migration qui transitent par cette ville ont rencontré le risque et la mort Covid dans leur parcours. Elle est diplômée d’un Master en Etudes européennes et internationales « Coopération euro-Méditerranéenne » par l’Université Aix-Marseille après la réalisation d’un mémoire intitulé Quand la vie contraint à l’exil : l’expérience de la mobilité transfrontalière Italie/France. L’espace-temps du Refuge Solidaire de Briançon soutenu en octobre 2021 dans les suites d’une longue période de bénévolat réalisé au refuge.
Affiliée à l’Institut convergences migrations (ICM) et au centre de recherche individus, épreuves, sociétés (CeRIES) de l’Université de Lille, Chloé Tisserand est sociologue depuis le dépôt de sa thèse en décembre 2021. Elle s’intéresse au croisement entre la médecine et la migration surtout sur le littoral nord de France. Elle réalise aussi des documentaires à partir des recherches qu’elle mène, le premier s’intitule « Les soignants de l’exil ».
Anastasia Chauchard est étudiante au sein du master de sciences humaines et sociales appliquées aux migrations de l’ICM (EHESS et Université de Paris 1). Elle travaille sur les relations entre les sciences sociales et le journalisme dans le but de démocratiser la recherche traitant des migrations et de produire une information plus juste à ce sujet. Dans ce cadre, elle a réalisé les podcasts MoCoMi à partir de l’enquête MoCoMi. Passionnée de photographie, elle s’intéresse également à la place de l’image dans les médias, et ainsi à son rôle dans la construction des représentations véhiculées sur les questions migratoires.