Pourquoi les travailleuses du sexe chinoises à Paris se sont-elles mobilisées ?

Lassées des contrôles de police, des Chinoises migrantes se prostituant à Paris décident, en 2013, de se faire entendre et s’allier à d’autres travailleuses du sexe. Soutenues par Médecins du Monde, qui mène auprès d’elles un programme de prévention santé depuis 2004 avec le Lotus Bus, elles rencontrent policiers et élus et se font connaître du Strass, le syndicat du Travail Sexuel.

Hélène Le Bail, politologue spécialiste des migrations chinoises, a suivi cette mobilisation. Elle revient sur ce qui a déclenché le mouvement, la façon dont il a été perçu et sur ce qu’il a représenté pour ces femmes chinoises qui ne s’étaient jamais mobilisées auparavant.

Pour aller plus loin
L’auteure

Hélène Le Bail est poli­to­logue, spécia­liste des migra­tions chinoises et des migra­tions par le mariage et du travail du sexe. Elle est chargée de recherche au CNRS et à Sciences Po Paris-CERI et fellow de l’Institut Conver­gences Migrations.

Pour citer cet article

Hélène Le Bail, « Pour­quoi les travailleuses du sexe chinoises à Paris se sont-elles mobi­li­sées ? », in : Sara Casella-Colom­beau (dir.), Dossier « Les femmes sont-elles des “travailleurs immi­grés” comme les autres ? », De facto [En ligne], 12 | octobre 2019, mis en ligne le 17 octobre 2019. Réali­sa­tion : Cathe­rine Guilyardi. URL : https://www.icmigrations.cnrs.fr/2019/10/15/defacto-012–02/