« Ce n’est pas nécessairement dans les milieux populaires que les dynamiques de conflit entre immigrés et non-immigrés sont les plus intenses. », Patrick Simon dans Le Débat du jour, RFI, 6 oct. 2019

Peut-on parler d’immigration sans arrière-pensées politiques ?

Emma­nuel Macron voulait déjà en parler au moment du grand débat national conçu pour désa­morcer la crise des « gilets jaunes ». Il s’était ravisé. Un débat parle­men­taire initia­le­ment prévu sur le sujet, lundi 30 septembre 2019, a été repoussé pour cause de deuil national après la mort de Jacques Chirac. Mais, cette fois, ça y est, l’As­sem­blée natio­nale a parlé immi­gra­tion aujourd’hui. Le président de la Répu­blique a invité sa majo­rité à regarder le sujet en face, poin­tant le risque de devenir un parti bour­geois. Selon lui, les bour­geois ne croisent pas l’im­mi­gra­tion. Ce sont les terri­toires les plus pauvres qui sont le récep­tacle. Peut-on parler d’im­mi­gra­tion sans arrière-pensées poli­tiques ? C’est la ques­tion du jour.

Pour en débattre, Guillaume Nardin reçoit : 

- Didier Leschi, direc­teur général de l’Office fran­çais de l’immigration et de l’intégration (OFII)
- Patrick Simon, socio-démo­graphe à l’Institut National d’Études Démo­gra­phiques (INED).