PUBLI : Sabrina Volant, Gilles Pison et François Héran, « La France a la plus forte fécondité d’Europe. Est-ce dû aux immigrées ? », Population et sociétés, n°568, juillet/​août 2019

  • Popu­la­tion et sociétés, n° 568, juillet/​août 2019
  • Sabrina Volant, Gilles Pison et Fran­çois Héran
  • En accès libre sur le site de l’Ined en fran­çais et en anglais

Résumé

Les immi­grées contri­buent aux nais­sances en France dans une propor­tion de 19 %. L’indicateur conjonc­turel de fécon­dité des immi­grées est plus élevé que celui des natives (2,6 enfants contre 1,8 en 2017), mais comme ce surcroît ne concerne qu’une mino­rité au sein de la popu­la­tion, il relève seule­ment de 0,1 enfant le taux de fécon­dité national, qui passe ainsi de 1,8 à 1,9 enfant par femme en 2017. Immi­gra­tion ou pas, la fécon­dité de la France reste l’une des plus élevées d’Europe.