« Il y a désormais une obsession : tout faire pour que les migrants n’arrivent pas sur le territoire européen », Ségolène Barbou des Places, France 24, 27 mai 2024

Ségo­lène Barbou des Places, profes­seure à l’uni­ver­sité Paris 1 Panthéon-Sorbonne, direc­trice du GIS-Eurolab et cher­cheuse affi­liée à l’IC Migra­tions a été inter­rogé par France 24 dans un article web sur les poli­tiques migra­toires de l’Union européenne.

« Il y a désor­mais une obses­sion : tout faire pour que les migrants n’ar­rivent pas sur le terri­toire euro­péen », déclare la cher­cheuse, en réfé­rence au nouveau « Pacte sur la migra­tion et l’asile » adopté par l’UE le mois dernier.

Ségo­lène Barbou des Places évoque égale­ment le système de Dublin. « La logique du système de Dublin est toujours en place, rien n’a changé. Il était ques­tion au départ de soli­da­rité dans l’accueil et fina­le­ment celle-ci est devenue finan­cière et dans le but de faire des contrôles. C’est un dévoie­ment de l’idée de soli­da­rité », dit-elle.

« La règle en vigueur selon laquelle le premier pays d’en­trée dans l’UE d’un migrant est respon­sable de sa demande d’asile (système de Dublin) est main­tenue avec quelques aména­ge­ments. Mais pour aider les pays où arrivent de nombreux exilés, comme l’Italie, la Grèce ou l’Es­pagne, un système de soli­da­rité obli­ga­toire est orga­nisé. Les autres États doivent soit accueillir un certain nombre de deman­deurs d’asile, soit apporter une contri­bu­tion – finan­cière ou maté­rielle – au profit du pays sous pres­sion migra­toire », précise France 24.

Pour lire l’ar­ticle complet :