« La frontière entre la Pologne et l’Ukraine est longtemps restée dans l’ombre de la carte mentale des Européens », Catherine Gousseff, Le Grand Continent, 3 mars 2024

Dans le cadre d’un épisode de la série histo­rique du média Le Grand Conti­nent , « Violences impé­riales : l’actualité russe du passé sovié­tique », Cathe­rine Gous­seff, histo­rienne et respon­sable de notre dépar­te­ment GLOBAL, revient sur l’his­toire de la créa­tion de la fron­tière entre la Pologne et l’Ukraine.

Mise sous le feu des projec­teurs média­tiques dès les premiers jours après le début de l’in­va­sion russe en Ukraine le 24 février 2024, cette fron­tière est long­temps restée « dans l’ombre de la carte mentale des Euro­péens », note Cathe­rine Gous­seff. « Alors que la violence des armes en Ukraine susci­tait effroi et sidé­ra­tion, cette fron­tière est apparue alors comme le symbole vivant de l’ouverture et de la soli­da­rité. À l’inverse de l’histoire qui a entouré sa créa­tion et à laquelle on se propose de revenir », poursuit-elle.

Dans cet article, Cathe­rine Gous­seff aborde l’his­toire de cette fron­tière « à travers la posi­tion sovié­tique défendue par Staline durant toute la Seconde Guerre mondiale pour justi­fier son tracé ».

Retrouvez le en inté­gra­lité ci-dessous :

Staline et la « réuni­fi­ca­tion des terres ukrai­niennes » | Le Grand Continent 

Pour asservir des popu­la­tions, Staline avait une stra­tégie aussi simple que cynique : défendre en appa­rence le prin­cipe de l’État-nation. Aujourd’hui, Poutine prétend que Russes et Ukrai­niens consti­tuent un même peuple pour aliéner Kiev. Nouvel épisode de notre série histo­rique « Violences impé­riales : l’actualité russe du passé soviétique ».

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