« Les étiquettes enferment les personnes d’origine asiatique dans des stéréotypes et empêchent les victimes de dénoncer les traitements différenciés qu’elles subissent », Simeng Wang, Ya-Han Chuang, France Culture, 04 février 2024

Les socio­logues et cher­cheuses affi­liées à l’Institut Conver­gences Migra­tions, Simeng Wang et Ya-Han Chuang, sont inter­ve­nues dans le podcast L’info cultu­relle sur France Culture dimanche 4 février. Elles ont notam­ment abordé la ques­tion de la bana­li­sa­tion du racisme anti-asia­tique. En mars 203, l’étude REAC­TAsie*, publiée par des socio­logues, dont Simeng Wang, sur « l’expérience du racisme et des discri­mi­na­tions des personnes origi­naires d’Asie de l’Est et du Sud-Est en France » a docu­menté et montré cette banalisation.

Les inter­ven­tions de Simeng Wang et de Ya-Han Chuang s’inscrivent en paral­lèle de la sortie, le 4 février égale­ment, d’un docu­men­taire de la jour­na­liste Emilie Tran Nguyen, Je ne suis pas chine­toque – histoire du racsime anti­asia­tique.

Sur France Culture, Simeng Wang revient notam­ment sur le rôle de « la construc­tion d’un mythe de la ”mino­rité modèle” » basé sur « des stéréo­types dits ”posi­tifs” » dans la bana­li­sa­tion de ce racisme. « Les femmes asia­tiques sont souvent hyper sexua­li­sées, perçues comme des personnes dociles, fragiles, très fémi­nines, sans réac­tion. À l’in­verse, les hommes asia­tiques sont souvent perçus comme très modérés, pas dési­rables sexuel­le­ment, etc. », ajoute Ya-Han Chuang.

Retrouvez les inter­ven­tions dans leurs inté­gra­lités ci-dessous :