« La naturalisation est considérée comme le summum de l’intégration », Jules Lepoutre, La Croix, 20 janvier 2024

Dans un entre­tien au journal La Croix paru samedi 20 janvier, le profes­seur de droit public à l’Université Côte d’Azur Jules Lepoutre, cher­cheur associé à l’Institut Conver­gences Migra­tions, décrypte certains enjeux liés à la natu­ra­li­sa­tion des étran­gers en France.

« La natu­ra­li­sa­tion est-elle une manière de parfaire l’intégration, en étant l’une des dernières étapes du processus ? Ou est-elle LA dernière étape et l’ultime manière de signi­fier une parfaite assi­mi­la­tion ? Une ques­tion qui se traduit dans les exigences deman­dées en matière de langue, de connais­sances histo­riques, cultu­relles, d’emploi… Plus vous demandez des connais­sances conso­li­dées, une maîtrise avancée de la langue, une très bonne inser­tion profes­sion­nelle, plus vous consi­dérez que la natu­ra­li­sa­tion arrive à la fin du processus d’intégration », explique l’universitaire.

Il analyse égale­ment les possibles effets de mesures présentes dans le récent projet de loi immi­gra­tion, dont la fin du droit du sol et le condi­tion­ne­ment de certaines aides sociales à un temps de présence minimal sur le territoire.

Retrouvez l’entretien dans son inté­gra­lité ci-dessous :