« L’idée d’une « caution de retour » vient consacrer une obsession, celle du « faux » étudiant étranger », Hicham Jamid, The Conversation, 10 janvier 2024

Hicham Jamid, cher­cheur associé à l’Institut Conver­gences Migra­tions, signe le 10 janvier 2024 un article dans le journal en ligne The Conver­sa­tion sur la figure de l’étu­diant étranger, telle qu’elle est vu par les gouver­ne­ments fran­çais succes­sifs depuis la fin des années 1970 jusqu’à aujourd’hui et la présence dans le récent projet de loi immi­gra­tion d’une « caution de retour ». Cette mesure du texte, l’une de celles qui « ont suscité les plus vives réserves parmi les parle­men­taires et l’opinion », note Hicham Jamid, a notam­ment été pensée pour « s’assurer qu[e les étudiants étran­gers] quit­te­ront le terri­toire à la fin de leur forma­tion et à l’expiration de leur titre de séjour », pour­suit-il.

Dans les années 90, une « nouvelle poli­tique d’accueil des étudiants étran­gers est élaborée dans une pers­pec­tive fédé­rant deux objec­tifs : tenir le [rang de la France] sur le marché [inter­na­tional] de la forma­tion, ce qui implique une poli­tique d’attraction active à l’égard des étudiants étran­gers, et main­tenir une poli­tique de ferme­ture rigou­reuse à l’égard des formes d’immigration “indé­si­rables” », écrit le sociologue.

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