Dans le cadre d’un entretien avec Guiti News, Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky, psychologue clinicienne, anthropologue et directrice de l’Institut Convergences Migrations, explique la prise en charge et l’accompagnement psychologique des personnes exilées apatrides.
Elle constate que le statut de l’apatride crée une forme de double peine pour ces personnes qui souffrent souvent de traumatismes et de dépressions : « il y a là une forme de violence qui est insupportable : on ne se pose pas une seconde la question de la légalité et de la légitimité que l’on a d’être sur un territoire. Pour les personnes privées de cette légitimité, subsiste l’impression de n’appartenir à aucune communauté ou forme d’identité reconnue, et ainsi de ne pas pouvoir jouir de droits élémentaires. »
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