L’étude réalisée par l’Ined et l’Inserm en partenariat avec Santé publique France et l’Institut Convergences Migrations a démontré qu’il y avait eu un fort excès de mortalité des populations immigrées lors de la première vague de la pandémie de COVID-19 en France (lien vers l’article). Cette étude a été reprise dans plusieurs médias : dans un podcast de RFI ainsi que dans des articles sur La Croix, Yabiladi, Maroc Hebdo et Pourquoi Docteur.
Alors que les taux de mortalité pour les populations immigrées (hors celles de l’Europe de l’Est) étaient inférieurs à celui de la population née en France, ceux-ci ont drastiquement changé pendant la pandémie de COVID-19. Les immigré·es d’Afrique sub-Saharienne ont été 8 à 9 fois plus touché·es par cette première vague de pandémie, tandis que le taux de mortalité des personnes originaires d’Afrique du nord, d’Amérique, d’Asie ou d’Océanie s’élève à 3 ou 4 fois plus que pour les personnes nées en France.
Par ailleurs, l’étude précise : « Les immigrés de tous âges peuvent avoir été confrontés à des obstacles dans l’accès aux tests et au traitement du coronavirus dans les hôpitaux, ce qui a conduit à un pronostic plus défavorable une fois infectés, et le problème a probablement été aggravé par leur prévalence plus élevée de comorbidités ».
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