« La migration a toujours joué un rôle d’huile dans la machine pour combler les pénuries. Toutefois, la politique migratoire ne peut pas se résumer à boucher des trous » alerte Jérôme Valette, Libération, 15 juil. 2022

Le journal Libé­ra­tion a publié un article sur un nouveau dispo­sitif de recru­te­ment faci­li­tant l’arrivée de travailleurs tuni­siens en France. Jérôme Valette, fellow et direc­teur du dépar­te­ment DYNAMICS de l’ICM, y intervient.

Depuis 2018, les hôtels et restau­rants fran­çais connaissent un pénurie de main d’œuvre, qui a doublé suite à la pandémie du Covid-19. Pour y remé­dier, une plate­forme mettant en contact les employeurs fran­çais à l’Union des métiers et des indus­tries de l’hôtellerie (Umih) et l’Agence tuni­sienne pour l’emploi et le travail indé­pen­dant (Aneti, équi­valent du pôle emploi tuni­sien) a été imaginée afin de simpli­fier le recru­te­ment de travailleurs saison­niers. Celle plate­forme garan­ti­rait les saison­niers tuni­siens d’un salaire équi­valent à celui d’un Fran­çais, ainsi que la créa­tion d’un contrat étranger en accéléré.

Alors que ce processus se dit « gagnant-gagnant », Jérôme Valette craint « un effet pervers [qui verrait] des secteurs non en tension s’empare[r] de ce système pour recruter à des salaires plus faibles ». Certes, c’est un dispo­sitif se veut béné­fique, reste à voir cepen­dant « si [celui-ci] respecte bien le salaire et le droit fran­çais », prévient notre fellow.

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