Le journal Libération a publié un article sur un nouveau dispositif de recrutement facilitant l’arrivée de travailleurs tunisiens en France. Jérôme Valette, fellow et directeur du département DYNAMICS de l’ICM, y intervient.
Depuis 2018, les hôtels et restaurants français connaissent un pénurie de main d’œuvre, qui a doublé suite à la pandémie du Covid-19. Pour y remédier, une plateforme mettant en contact les employeurs français à l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) et l’Agence tunisienne pour l’emploi et le travail indépendant (Aneti, équivalent du pôle emploi tunisien) a été imaginée afin de simplifier le recrutement de travailleurs saisonniers. Celle plateforme garantirait les saisonniers tunisiens d’un salaire équivalent à celui d’un Français, ainsi que la création d’un contrat étranger en accéléré.
Alors que ce processus se dit « gagnant-gagnant », Jérôme Valette craint « un effet pervers [qui verrait] des secteurs non en tension s’empare[r] de ce système pour recruter à des salaires plus faibles ». Certes, c’est un dispositif se veut bénéfique, reste à voir cependant « si [celui-ci] respecte bien le salaire et le droit français », prévient notre fellow.
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