PUBLI : Sophie Bava, Bernard Coyault et Malik Nejmi (Dir.), Dieu va ouvrir la mer – Christianismes Africains au Maroc, Kulte Editions, 2022 (parution prévue au 3e trimestre)

Présen­ta­tion

Une expé­rience d’ob­ser­va­tion des approches migra­toires afri­caines contem­po­raines et des nouveaux mouve­ments théo­lo­giques du chris­tia­nisme sur le conti­nent et en parti­cu­lier au Maroc, à travers des textes de cher­cheurs mais aussi divers témoi­gnages et documents.

« L’ex­pé­rience de la migra­tion peut être en même temps un espace de décou­vertes dans tous les domaines et d’ex­pé­ri­men­ta­tion en matière reli­gieuse. Elle convoque ainsi de nouvelles soli­da­rités reli­gieuses et de nouvelles voca­tions. Si on s’in­ter­roge sur la place de la reli­gion dans la migra­tion, on observe des phéno­mènes d’adap­ta­tion de la part des migrants mais aussi des inno­va­tions reli­gieuses de la part des acteurs reli­gieux et de leurs insti­tu­tions, de nouvelles voca­tions ainsi que des construc­tions reli­gieuses complexes entre plusieurs terri­toires. » Sophie Bava

Socio-anthro­po­logue à l’IRD, AMU-LPED et fellow de l’ICM, Sophie Bava coor­donne le Labo­ra­toire inter­na­tional Movida. Ses recherches portent sur les migra­tions afri­caines et les construc­tions reli­gieuses musul­manes et chré­tiennes entre l’Afrique médi­ter­ra­néenne et subsa­ha­rienne. Elle propose une anthro­po­logie reli­gieuse du mouve­ment qui s’at­tache tout autant aux parcours des croyants, aux histoires des insti­tu­tions reli­gieuses, qu’aux figures et objets de la mobi­lité reli­gieuse (pèle­ri­nages, études, migra­tion, réseaux reli­gieux, moyens de commu­ni­ca­tions, circu­la­tion des articles reli­gieux…) mais qui reques­tionne égale­ment la place du reli­gieux dans les sociétés traver­sées par les migrants.

Bernard Coyault est docteur en anthro­po­logie (EHESS), cher­cheur affilié à l’Ins­titut des Mondes afri­cains (IMAf Paris), membre fonda­teur de l’Ins­titut Al Mowa­faqa de Rabat.

Malik Nejmi est un photo­graphe franco-maro­cain basé à Orléans. Après un premier repor­tage photo­gra­phique au Bénin en 1999, Malik Nejmi découvre et forge ce qui deviendra, au sein d’une extrême variété de formes et de tech­niques, l’axe de son travail. Engagé, celui-ci prendra souvent la forme de petits récits photo­gra­phiques où l’in­ves­ti­ga­tion docu­men­taire et les ques­tions anthro­po­lo­giques (en Afrique prin­ci­pa­le­ment) lui permettent d’élargir le creuset artis­tique et la recon­quête d’un terri­toire lié à l’en­fance et au rituel. Il accom­pagne souvent des commu­nautés, des familles, son travail étant attaché à cette notion d’ap­par­te­nance au groupe.

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