« L’idée, c’est qu’on facilite certaines mobilités “choisies” et qu’on renforce les contrôles migratoires vis-à-vis d’autres personnes qualifiées d’indésirables », observe Olivier Clochard, CQFD, 6 mai 2022

Olivier Clochard, géographe au CNRS et fellow de l’ICM, lors d’un entre­tien dans le journal CQFD, rend compte de l’échec euro­péen relatif à l’accueil des migrants sur les trente dernières années.

Il dénonce une violence à l’encontre des migrants à laquelle les pays euro­péens sont accou­tumés, voire qu’ils acceptent. L’attirail tant physique que tech­no­lo­gique visant à restreindre l’arrivée de migrants ont peu d’efficacité si ce n’est rendre l’existence des personnes exilées plus difficile.

Pour­tant « la guerre en Ukraine […] a mis en lumière la dimen­sion diffé­ren­ciée des poli­tiques menées – et le racisme latent des mesures appli­quées. […] Si les dispo­si­tifs euro­péens mis en place pour les réfu­giés ukrai­niens soulignent la néces­sité de venir en aide aux personnes en quête de protec­tion, ces méca­nismes évoquent égale­ment des formes de racisme profon­dé­ment ancrées dans nos sociétés. […] L’exemple ukrai­nien a montré une chose : quand on veut mettre les moyens d’un véri­table accueil, on peut. »

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