Olivier Clochard, géographe au CNRS et fellow de l’ICM, lors d’un entretien dans le journal CQFD, rend compte de l’échec européen relatif à l’accueil des migrants sur les trente dernières années.
Il dénonce une violence à l’encontre des migrants à laquelle les pays européens sont accoutumés, voire qu’ils acceptent. L’attirail tant physique que technologique visant à restreindre l’arrivée de migrants ont peu d’efficacité si ce n’est rendre l’existence des personnes exilées plus difficile.
Pourtant « la guerre en Ukraine […] a mis en lumière la dimension différenciée des politiques menées – et le racisme latent des mesures appliquées. […] Si les dispositifs européens mis en place pour les réfugiés ukrainiens soulignent la nécessité de venir en aide aux personnes en quête de protection, ces mécanismes évoquent également des formes de racisme profondément ancrées dans nos sociétés. […] L’exemple ukrainien a montré une chose : quand on veut mettre les moyens d’un véritable accueil, on peut. »
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