Dans un article paru dans ASH, Frédéric Ballière, docteur en sociologie et fellow de l’Institut Convergences Migrations, pointe les dilemmes professionnels que rencontrent les travailleurs sociaux auprès des personnes débouté.es du droit d’asile. Contrainte par les traités internationaux, la France ne peut renvoyer cette population ; l’action des autorités publiques vise alors à l’exclure du dispositif national d’accueil et de l’aide apportée dans le cadre de la procédure de demande d’asile. Cette situation provoque la création d’un espace de résistance collective au croisement des mondes militant, professionnel et communautaire pour assurer un minimum de protection sociale à cette population.
« Pour faire face à ces situations sans horizon, les travailleurs sociaux usent de leur pouvoir discrétionnaire. De cette manière, ils tentent de saisir les marges de manœuvre à leur disposition pour maintenir, prolonger ou activer les prestations sociales au-delà de leurs critères d’éligibilité. » explique-t-il.
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