CONF : Séminaire « La mort en migration au Maroc : entre discours, pratiques et imaginaires » — Jeudi 28 avril 2022, 14h-16h, Aix-Marseille Université, Marseille

Présen­ta­tion

Inter­ve­nante : Annélie Deles­cluse, socio­logue, IEDES – Univer­sité Paris 1.

Discu­tante : Sophie Bava, Socio-anthro­po­logue, LPED (IRD/​AMU)

Annélie Deles­cluse est docteure en socio­logie et atta­chée tempo­raire d’enseignement et de recherche à l’Institut d’étude du déve­lop­pe­ment de la Sorbonne (IEDES) et à l’Institut d’étude de démo­gra­phie de la Sorbonne (IDUP). Elle mène des recherches au croi­se­ment de la socio-anthro­po­logie du corps et de la migra­tion et s’appuie sur des terrains ethno­gra­phiques menés au Maroc, et, prochai­ne­ment, en Répu­blique Démo­cra­tique du Congo.

Lieu : Salle de réunion du LPED, Aix-Marseille Univer­sité, Centre St Charles, 3 place Victor Hugo, Marseille.

Orga­ni­sa­teurs : Hicham Jamid et Camille Cassarini

Résumé

Cette inter­ven­tion porte sur la cinquième et dernière partie de la thèse de Annélie Deles­cluse, soutenue en octobre 2021, qui s’intitule : Jeunes cita­dins d’Afrique centrale et de l’Ouest au Maroc : les coulisses de la migra­tion au prisme des corps, dont la dernière partie porte sur la mort au prisme des des corps ethi­cisés de migrant.e.s noir.e.s pour qui le Maroc est un pays à moyen ou à long terme. Elle analy­sera comment les migrant.e.s vivent avec la mort qui s’explique par la préca­rité, la violence socio-raciale, les inéga­lités qu’ils incor­porent ou encore les mala­dies qu’ils peuvent eux aussi « négliger » en raison de leur préca­rité écono­mique et d’une certaine mise à distance de leur corps. Quels registres sont mobi­lisés pour parler de la mort et quelles pratiques surviennent à l’instant de la mort ou de l’agonie ? Qu’entendent les jeunes lorsqu’ils parlent de « mort natu­relle », de « mort sacri­fi­cielle » ou encore de « mauvaise mort » ? L’attitude face à la mort sera enfin ques­tionnée d’un point de vue de la poli­tique de l’État et de l’économie. Comment les auto­rités consu­laires agissent face à la mort de leurs propres ressor­tis­sants et dans quelles circons­tances les migrants se sont saisis de certaines morts pour porter des reven­di­ca­tions plus larges ?

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