Le numéro 17 de De facto, développé dans le cadre du projet MINA93, est en ligne !

Malgré la crise du Covid-19, l’Ins­titut Conver­gences Migra­tions a choisi de main­tenir ouverte une fenêtre sur le monde en publiant ce numéro de De facto consacré à une popu­la­tion parti­cu­liè­re­ment vulné­rable en cette période, les mineurs non accom­pa­gnés (MNA). Mais ce numéro devrait être le dernier avant la sortie du confi­ne­ment, qui empêche la produc­tion de nos contenus vidéos. Dans les prochaines semaines, nous propo­se­rons sur nos réseaux sociaux (Twitter et Face­book) une explo­ra­tion dans les contenus de l’Ins­titut mais égale­ment d’autres partenaires.

Présentation

La migra­tion des mineurs a pris les dimen­sions d’une véri­table crise ces dernières années. Les « mineurs non accom­pa­gnés » (MNA) — migrants de moins de 18 ans, origi­naires de pays hors de l’Union euro­péenne et qui se trouvent sur le terri­toire fran­çais sans la protec­tion de leurs parents — repré­sen­taient 2 555 enfants accueillis à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) en 2012, et 17 022 en 2018. Ces chiffres, en termes absolus, demeurent modestes comparés à la popu­la­tion fran­çaise, ou même aux flux migra­toires. C’est bien à une « crise de l’accueil » que l’on est confronté, mettant à l’épreuve les dispo­si­tifs ordi­naires de prise en charge. Alors que l’Institut des Migra­tions initie le programme de recherche MINA93 en parte­na­riat avec le Conseil Dépar­te­mental de la Seine Saint-Denis, ce numéro de De Facto offre une vision géné­rale du parcours des jeunes en migra­tion, entre défiance et protection.