Après avoir annoncé l’ouverture de sa frontière, Recep Tayyip Erdogan a finalement donné l’ordre samedi 7 mars aux services de garde-côtes d’empêcher les migrants de traverser la mer Egée. La décision initiale du président turc avait provoqué un tollé chez les européens, qui feignent d’ignorer que la délégation du contrôle de l’immigration à des états tiers est en réalité une politique par défaut, faute d’accord sur une politique commune en matière d’immigration. Quand elle échoue, le seul « plan B » est la militarisation de la frontière, des opérations de Frontex, et comme en Grèce des « camps fermés ».
AOC media – Analyse Opinion Critique