PUBLI : Annabel Desgrées du Loû, IKAMBERE. Une maison qui relève les femmes, illustré par Juano Dupont, Les éditions de l’Atelier, 2019, 144 p.

Page de réfé­rence : http://​www​.edition​sa​te​lier​.com/​i​n​d​e​x​.​p​h​p​?​p​a​g​e​=​s​h​o​p​.​p​r​o​d​u​c​t​_​d​e​t​a​i​l​s​&​f​l​y​p​a​g​e​=​b​o​o​k​s​h​o​p​-​f​l​y​p​a​g​e​.​t​p​l​&​p​r​o​d​u​c​t​_​i​d​=​7​8​6​&​c​a​t​e​g​o​r​y​_​i​d​=​3​2​&​o​p​t​i​o​n​=​c​o​m​_​v​i​r​t​u​e​m​a​r​t​&​I​t​emid=6

Au coeur de Saint-Denis, il est un lieu où les femmes migrantes touchées par le VIH/​sida trouvent refuge. Créée il y a vingt-deux ans par Berna­dette Rwegera, Rwan­daise, l’association Ikam­bere parie sur la puis­sance de vie de ces femmes atteintes d’une maladie qui les isole, pour la plupart venues d’Afrique et confron­tées aux aspects les plus durs de l’exil.

Ce livre raconte comment, ensemble, ces femmes se relèvent et reviennent à la vie : l’accueil incon­di­tionnel et chaleu­reux à Ikam­bere, autour d’un repas, comme en famille ; le partage avec d’autres qui ont connu les mêmes diffi­cultés ; l’acquisition des clés pour s’installer en France, comprendre et contrôler sa maladie ; la place de la fête et de la joie !

À la manière d’un carnet de voyage, les illus­tra­tions resti­tuent la saveur de la vie à Ikam­bere : le repas, les séances d’esthétique ou de danse dans lesquels puiser l’énergie pour les petits combats du quotidien.

Le récit retrace l’épopée de ces femmes puis­santes ; il donne aussi la parole aux profes­sion­nels qui les accompagnent.

Ikam­bere aide les femmes à se redresser, mais ce sont elles seules qui puisent au plus profond d’elles-mêmes la force d’avancer, de faire des projets et de les réaliser.