PUBLI : Olga L González, « Migration, travail du sexe et centralité de la violence » (compte-rendu de lecture), Genre, sexualité & société [en ligne], Juillet 2019

Compte-rendu de CORTÉS TORRES Carmen, « Detesto que me digan puta : Histo­rias de vida de mujeres colom­bianas en España », Bogotá, Ed La Balsa, 2015.
par Olga L González

Lors d’un séjour en Espagne pour effec­tuer des études docto­rales à l’Université de Sala­manca, Carmen Cortés, socio­logue colom­bienne, aujourd’hui cher­cheure à l’Université Exter­nado de Colombie, a souvent été perçue comme une émigrante venue exercer la pros­ti­tu­tion. Ce regard de la société d’accueil l’a forte­ment inter­rogée au point de consti­tuer l’un des points de départ de sa recherche docto­rale, à savoir le vécu des Colom­biennes qui exercent la pros­ti­tu­tion dans ce pays.

Dans le livre « Detesto que me digan puta : Histo­rias de vida de mujeres colom­bianas en España » (Je déteste qu’on m’appelle ‘putain’ : histoires de vie de femmes colom­biennes en Espagne), elle présente les récits de vie de femmes qui ont quitté leur pays pour aller en Espagne exercer la pros­ti­tu­tion. Le travail de terrain de cette recherche a été mené entre 2004 et 2008, aussi bien en Colombie qu’en Espagne.