Sarah Barnier, Sara Casella Colombeau, Camille Gardesse, Camile Guenebeaud, Stefan Le Courant (dir.), La police des migrants : filtrer, disperser, harceler, 2019

  • Le Passager clan­destin, collec­tion Biblio­thèque des Fron­tières, BABELS
  • 2019
  • 127 pages
  • Fran­çais
  • Page de réfé­rence : http://​lepas​sa​ger​clan​destin​.fr/​c​a​t​a​l​o​g​u​e​/​b​i​b​l​i​o​t​h​e​q​u​e​-​d​e​s​-​f​r​o​n​t​i​e​r​e​s​/​l​a​-​p​o​l​i​c​e​-​d​e​s​-​m​i​g​r​a​n​t​s.html

Présentation

Dans la gestion des migra­tions, les forces de police sont toujours en première ligne ; elles sont les premières repré­sen­tantes de l’État auxquelles les popu­la­tions migrantes sont confron­tées. Partout en Europe et à sa péri­phérie, ces dernières sont filtrées, disper­sées, harce­lées. Un tel déploie­ment de l’ar­senal poli­cier pour affronter des problé­ma­tiques qui le dépassent ne peut qu’en­traîner l’ir­rup­tion de la violence contre les personnes migrantes.

Comme le rappelle ce livre, le réper­toire d’actions de la police des migrants s’inscrit dans une histoire longue du contrôle des mobi­lités ; il est struc­turé par des impé­ra­tifs propres à la profes­sion, mais il obéit aussi à des impé­ra­tifs écono­miques et politiques.

De Ceuta à Lesbos, de Calais à Menton, de Paris à Rabat, les tech­niques et les pratiques poli­cières d’entrave à la migra­tion se ressemblent : contrôles « au faciès », expul­sions illé­gales, répres­sion radi­ca­lisée et genrée, etc., elles obligent les popu­la­tions migrantes à vivre indé­fi­ni­ment dans une fron­tière qui se maté­ria­lise partout où la police est suscep­tible d’intervenir.

Coor­di­na­tion : Sarah Barnier, Sara Casella Colom­beau, Camille Gardesse, Camille Guene­beaud et Stefan Le Courant

Avec les contri­bu­tions de Benjamin Boutaud, Mathilde Darley, Lou Einhorn, Manon Fillon­neau, Jérémie Gauthier, Solenne Lecomte, Valéry Okomo, Laurence Pillant, Bilali Sacko et Elsa Tyszler.